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peinture Les ordurations de Venise <   |   >
« Printemps-été 87. Soit une quarantaine de tableaux: feuilles cartonnées, au format unique (100 x 70 cm), gouache ou acrylique et collages de photos. Résultant de déambulations solitaires, quotidiennes, et quasi somnambuliques, avant même les prémisses de l’aube, dans les rues et moindres recoins de la Sérénissime. À la traque photographique de ses ordures, sacs-poubelle. Épaves hétéroclites accotées à des palais de féerie, aux marches marmoréennes de sanctuaires, accrochées aux lambeaux des fastes de la nuit, incrustées du diamant des goulots, avec leurs rubans qui voltigent comme de susurrantes conversations d’une société secrète et catogans précieux qui les incitent au calme. Échafaudés avec brio ou serrés avec dévotion les uns contre les autres jusqu’à leur délivrance… Visions dantesques. Réalisations de même acabit, (“J’en tire la langue, et j’en bave!”), et comme rédemptrice. »

Extrait d’Étonnant Joinul, 2007.


Triptyque Sérénissime, 1987, acrylique sur toile et collage de photos, 210 x 100 cm | zoom


Orduration n°21, panneau droit du Triptyque Sérénissime, 1987, acrylique et collage de photos, 70 x 100 cm


Orduration n°5, 1987, acrylique et collage de photos, 100 x 70 cm


Orduration n°8, 1987, acrylique et collage de photos, 100 x 70 cm

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